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Du 01/04/2017 au 29/04/2017
De Molière, mise en scène Jean-Marie Meshaka.
Jean-Marie Meshaka trouve toujours « jubilatoire » de monter une pièce de Molière qui a su si bien percer les travers de l’être humain. Il monte pour la première fois à Mulhouse Le Bourgeois gentilhomme, cette comédie-ballet qui met en scène Monsieur Jourdain, un riche bourgeois prêt à tout pour se donner des airs nobles, quitte à tomber dans le plus grand des ridicules : « C’est un Molière qui m’est cher parce qu’il brocarde notre vanité, souligne Jean-Marie Meshaka. Quoi de plus actuel que M. Jourdain qui courtise les puissants, ceux qui détiennent un quelconque pouvoir ou de l’argent ? C’est d’une actualité brûlante sur un texte vieux de quatre siècles. Les bourgeois gentilshommes font florès dans notre société où l’on veut paraître plus beau et plus riche que les autres : on est dans la démonstration, depuis sa Rolex jusqu’à sa maison, en passant par sa voiture, ses habits, sa carte de visite, son compte en banque … »
Cocasse plus que classique
Pour cette adaptation, Jean-Marie Meshaka reste fidèle au texte et à l’esprit de Molière, mais choisit une approche « ludique et déjantée ». D’ailleurs, le décor sera comme un « gros lego de bois », avec des caissons et des plans inclinables et modulables pour figurer les différents lieux : « Ce sera comme une énorme bonbonnière, très colorée et très kitsch, où le bourgeois gentilhomme, qui est un plouc invétéré, affichera son mauvais goût », informe Jean-Marie Meshaka.
Les costumes, créés de toute pièce par Bénédicte Blaison, promettent quelques extravagances : « On est entré dans un délire, avec des inspirations à la Nikki de Saint-Phalle, des références à toutes les époques », précise le metteur en scène.
Exit la musique de l’époque de Jean-Basptiste Lully pour faire place à une playlist anachronique : samba, didgeridoo, Telemann…Les passages dansés seront aussi appréhendés de manière plus cocasse que classique.
Jusqu’à l’apothéose finale, la grande turquerie, où Monsieur Jourdain croit donner la main de sa fille au fils du Grand Turc, derrière lequel se cache en réalité le jeune Cléonte qui avait le malheur de ne pas être noble : « On va gonfler au maximum cette farce où Monsieur Jourdain est promu « grand mamamouchi ». J’espère surprendre le public », glisse non sans malice le metteur en scène.
A noter
Le dimanche 18 décembre, lors d'une journée porte ouverte de 14h30 à 18h, le théâtre Poche-Ruelle proposera une répétiton publique du Bourgeois Gentilhomme ainsi qu'une exposition des costumes et accessoires créés par l'occasion par Bénédicte Blaison. (Entrée libre)
Le Bourgeois gentilhomme : les coulisses d’un spectacle
© Sandrine BavardLes répétitions ont lieu tous les soirs de la semaine au théâtre Poche-Ruelle
La première a lieu le 3 février et le compte à rebours a déjà commencé pour toute l’équipe du Poche-Ruelle. Depuis octobre, à la nuit tombée, le petit théâtre se transforme en ruche pour répéter ce monument du théâtre français : Le Bourgeois gentilhomme de Molière.
Le rythme est intense pour tous les comédiens, tous bénévoles : certains répètent tous les soirs de la semaine de 20h à 22h, il y a aussi quatre dimanches « marathon », de 10h à 17h. « C’est la passion qui fait tenir, assure Maryse Grob, une des comédiennes. Mais il ne faut pas que ça, il faut des conjoints compréhensifs. Mais ici, c’est très familial, les uns et les autres viennent assister aux répétitions. »
« Je ne vois pas le temps passer »
Claire Isaija, toute nouvelle dans la troupe du Poche-Ruelle, ne compte pas les heures : « Le théâtre, c’est vraiment une passion. Je ne vois pas le temps passer en répétition, c’est beaucoup d’amusement mais aussi de dépassement de soi. Je me réjouis de tout : de porter des beaux costumes, de travailler avec un metteur en scène extraordinaire. La seule chose que je redoute, c’est le trac. Je l’ai déjà à la base mais il sera encore plus grand ici. La fatigue, je la ressentirai après le 29 avril. » Elle admet quand même quelques difficultés avec le texte : « J’ai l’habitude de travailler sur des textes contemporains, plus faciles à retenir. Là, c’est un vrai défi, parce que ce sont des phrases que l’on n’a pas l’habitude de dire. »
On s’en rend vite compte sur le plateau avec le maître de musique et le maître à danser, lancés dans une joute verbale à l’ancienne, synchronisée pour la première fois avec la bande-son. Pour le premier, cela se complique davantage lorsqu’il découvre la musique sur laquelle il devra pousser la chansonnette : « Ah, c’est pas un cadeau ! », peste-t-il après un essai peu concluant.« Tu vas écouter cette musique un millier de fois, pour que tu saches où sont les césures. Tu chanteras toujours aussi faux, mais en rythme », lui apprend Jean-Marie Meshaka.
Le régisseur, l'homme de l'ombre
Le metteur en scène profite de la séquence pour caler les « clés » avec le régisseur, les effets sons et lumières que ce dernier devra produire depuis sa cabine à partir d’un geste ou d’un mot : « J’assure le son et la lumière en même temps, ce qui n’est pas évident du tout. Il faut une grande concentration pendant le spectacle, explique Edmond Buhler. On a l’habitude de dire que le régisseur est le énième comédien, parce que si on rate un effet, cela se voit tout de suite. Heureusement, on a un matériel plus moderne maintenant. Pendant longtemps, on a eu un matériel obsolète qui avait la fâcheuse habitude de tomber en panne. Quand ça arrive, c’est panique à bord, il faut trouver la parade en quelques secondes… ».
Carte blanche pour la costumière
En coulisse, on retrouve aussi Bénedicte Blaison, costumière au théâtre de la Sinne, qui fait les premiers essayages de costumes Jean-Marie Meshaka lui a demandé de l’énormité, de la folie, à la manière de Nikki de Saint-Phalle : « Pour le reste, il m’a laissé carte blanche et c’est un gros cadeau pour une costumière. J’ai regardé les pièces d’époque, même si ce n’était pas une obligation, parce que j’adore cette époque Louis XIV. J’ai retenu les volumes et les motifs. J’ai gardé des structures apparentes, avec des baleines pour les maîtres de musique et de ballet, ceux qui trompent le plus M. Jourdain. Ce sont vraiment des Polichinelle »
Ce costume de M. Jourdain, c’est celui qui lui aura pris le plus de temps, à peu près 5 jours de travail. « Je travaille depuis septembre et j’espère avoir terminé fin décembre pour une vingtaine de costumes au total. » Si tout va bien, les comédiens pourront répéter en costume en janvier, la dernière ligne droite avant les premières représentations.
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Le 21/04/2017 et le 22/04/2017
Concert symphonique - Orchestre Symphonique de Mulhouse et Nemanja Radulovic (violon), direction Paolo Arrivabeni
Œuvres de Ludwig Van Beethoven (Les Ruines d'Athènes op. 113 - ouverture), Johann Sebastian Bach (Concerto pour violon et orchestre en la mineur BWV1041), Jean-Chrétien Bach / Henri Casadesus (Concerto pour alto et orchestre en ut mineur) et Antonin Dvorak (Symphonie n° 8 en sol majeur op. 88).
DRL'Orchestre Symphonique de MulhouseLe violoniste Radulovic en invité
Le violoniste Nemanja Radulovic au look de rock star et au jeu plein de fougue revient jouer avec l'Orchestre symphonique de Mulhouse les 21 et 22 avril prochains.
Pour son septième concert symphonique de la saison, l’Orchestre symphonique de Mulhouse a choisi un programme contrasté, entre compositions rares et valeurs sûres. Il commencera avec Les Ruines d’Athènes, une œuvre de Beethoven commandée pour inaugurer un théâtre en Hongrie et qui est l’une de ses compositions les moins connues. Et l’on finira avec la Symphonie n°8 d’Antonin Dvorak, peut-être un peu moins populaire que la Symphonie du nouveau monde, mais néanmoins un des chefs d’œuvre du compositeur tchèque très régulièrement interprété.
Pour ce concert, l'OSM a une nouvelle fois invité Nemanja Radulovic, virtuose du violon au look de rock star et au jeu plein de fougue, qui a remporté deux Victoires de la musique classique en 2005 (révélation internationale) et 2014 (soliste instrumental). Il est à parier qu'il enflammera encore le public avec son interprétation dans le Concerto pour violon et orchestre en la mineur de Jean-Sébastien Bach et dans le Concerto pour alto et orchestre en ut mineur de Jean-Chrétien Bach. Il évoluera sous la direction du chef italien Paolo Arrivabeni, directeur musical de l'Opéra Royal de Wallonie.
Concert de l'Orchestre Symphonique de Mulhouse, proposé dans le cadre de la saison 2016-2017.
Durée : 2h30, entractes compris
Jewly
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22/04/2017
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13/05/2017
Un rock puissant aux accents de blues épicés, influencé par des groupes mythiques comme les Rolling Stones, Led Zeppelin ou Patti Smith.
Originaire du village de Kembs, la jeune Jewly a assuré les premières parties de Scorpions ou encore Yannick Noah à travers toute la France et l'Europe.